ACTE II - L'ÉLABORATION D'UNE IDÉE

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« Connaître le passé, c'est préparer l'avenir » 

Thomas ERNST

03 et 04/06/2017, Meeting de la Ferté-Alais 2017, Aérodrome de Cerny-la-Ferté-Alais (Essonne, France)

L’histoire de l’aviation est incroyablement dense et étonnante. Sachant que le premier vol d’un aéronef a été réalisé il y a seulement un siècle, les aéronautes, ingénieurs, pionniers et autres personnalités historiques, qui ont participé à la grande Histoire, n’auront vraiment pas perdu leur temps.

Plus de 100 ans d’innovations et d’études réalisées par des millions de passionnés qui auront donné à l’aviation, le visage qu’elle affiche fièrement aujourd’hui.

Un murmure parvint, un jour, à mes oreilles (encore). Il avait probablement été entendu au travers d’une conversation entre deux pilotes ou était-ce encore ce petit personnage qui me jouait des tours ? Quoiqu’il en soit, il me conduisit à l’édition 2017 du célèbre meeting de la Ferté-Alais, qui se déroulait le premier week-end de juin. Je participais pour la première fois à ce grand rassemblement dans lequel était exposé des pans entiers de l’histoire de l’aviation. On pouvait explorer le temps des pionniers, poursuivre avec les innovations technologiques des deux guerres mondiales, connaître les débuts de l’aéropostale, pour finalement comprendre le transport aérien moderne. Une exploration temporelle de l’aviation aux quatre coins du globe, qui était proposée à travers une exposition statique au sol et une présentation en vol des plus époustouflantes.

Quel bonheur de partager ce moment avec son père. Ingénieur dans le génie civil, ma passion pour l’aéronautique a refait naître en lui la sienne. J’ai pu donc partager avec lui des vols, des salons, des meetings et des discussions aéronautiques interminables.

C’est lors de ce rassemblement que l’on a pu approcher un aéronef aussi rare que charismatique. Notre avion préféré… Un avion que l’on voit évolué dans la mythique série « les Têtes Brulés » avec Papy Boyington ; le Chance Vought F4U, plus connu sous le nom de « Corsair ». Véritable terreur du Pacifique, cet avion avait bercé mon enfance étant donné que mon père en était véritablement fan. Ce n’est qu’en 2017, vingt ans après ma naissance, que l’on a pu enfin voir pour la première fois de près ce mythique chasseur américain. Achats de casquettes, tee-shirt, cocardes et pins étaient bien sûr à l’ordre du jour.

Mais pour moi ce rassemblement me fit découvrir un monde dans lequel un passionné d’avion comme moi à évidemment sa place mais dans lequel l’argent préserve également sa part. La rareté de ces exemplaires était telle, que les prix, pour les faire voler, en étaient exorbitants.

Ce moment fut novateur dans mon projet, il me donna l’envie de posséder ce genre d’appareils afin de représenter la grande Histoire de l’Aéronautique dont on est tous les héritiers. Cependant il m’a également montré la dure réalité du coût financier de cette passion et la nécessité de réussir, non seulement sa vie professionnelle mais de la réussir suffisamment bien pour s’offrir une place parmi ces quelques privilégiés.

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