ACTE I - L'ÉBAUCHE D'UN RÊVE

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« Je vole car cela libère mon esprit de la tyrannie des choses insignifiantes » 

Antoine DE ST-EXUPÉRY

29/03/2015, Quelque part dans le ciel... (Gironde, France)

Voler est un privilège.

De tout temps, l'homme n'a cessé de vouloir conquérir le ciel, aspirant à pouvoir y évoluer à la manière des oiseaux. Le ciel est un royaume de rêves et de mystères. Un pilote à bord de son avion peut avoir la chance d'approcher ce monde, d'y découvrir ses songes et de les toucher du doigt.

Une fois seul, dans cet univers, d’un bleu azur, parsemé de nuages en coton blanc, l’esprit du pilote se purge alors de tout états… bon ou mauvais… tout contact avec la terre est alors inexistant. Le corps et l’esprit semblent flotter, débarrassés des problèmes pesants, présents sur terre et l’obligeant à revenir sans cesse à la raison.

Il est si bon de pouvoir rêver, sans aucune limite, ni aucune restriction. La délimitation entre le ciel et la mer se révèle souvent difficile à tracer, celle entre le rêve et la réalité aussi d’ailleurs...

Ce n'est que lorsque les roues viennent agresser la piste et tracer un sillon dans l'herbe fraichement coupée, que tout indique qu'un retour sur terre est confirmé et que le vol est terminé. La rêverie s'arrête alors laissant son lot de secrets et de mystères, les problèmes font à nouveau leur apparition sur le corps et l'esprit du voyageur, qui aura dorénavant qu'une seule et unique idée en tête...

Repartir aussitôt.

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